El Khalfi: Le refoulement par le Pérou de l’activiste du Polisario est une « décision souveraine »

Le refoulement de l’activiste membre du front séparatiste du Polisario, Khadijetou El Mokhtar, de l’aéroport de Lima est une « décision souveraine » réaffirmant la non-reconnaissance par le Pérou de l’entité fantoche, a souligné le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, jeudi à l’issue de Conseil de gouvernement.

Le Royaume a pris note d’une « décision souveraine qui réaffirme de nouveau la non-reconnaissance de l’entité fantoche » par Lima, a précisé Mustapha El Khalfi qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement.

Rappelant que le Pérou avait suspendu depuis 1996 sa reconnaissance de la pseudo république du Polisario, rasd, Mustapha El Khalfi a noté que le communiqué du ministère péruvien des affaires étrangères a été « on ne peut plus clair » sur la non-reconnaissance du statut de représentant officiel des envoyés de l’entité fantoche.

La décision du Pérou « constitue un coup dur à la propagande séparatiste qui a mis à nu les illusions de son discours », a insisté le porte-parole du gouvernement, saluant hautement la mesure du gouvernement péruvien et les conséquences qui en découlent.

Ceux qui soutiennent le projet séparatiste n’ont pas encore saisi la nouvelle donne et la réalité actuelle de la cause nationale et le nouveau parcours que ce dossier a pris, à la faveur de la politique ferme et rigoureuse menée par le Roi Mohammed VI, et qui est marquée par plusieurs initiatives et concrétisées notamment par la nouvelle impulsion qu’ont connue les relations du Maroc avec Cuba et l’Union africaine, a-t-il dit.

Près de trois semaines après l’arrivée de la dénommée Khadijetou El Mokhtar à l’aéroport international de Lima en provenance d’Espagne le 9 septembre, les autorités péruviennes ont annoncé, mercredi soir, avoir refoulé celle

qui avait usurpé le statut de diplomate alors qu’elle ne dispose que d’un passeport espagnol.