Algérie: Amnesty dénonce des expulsions massives et « illégales » de subsahariens

Amnesty International a dénoncé, lundi, des « arrestations arbitraires » et des expulsions massives « illégales » d’immigrés subsahariens par les autorités algériennes.

« Plus de 2.000 ressortissants d’Afrique subsaharienne ont été arrêtés depuis le 22 septembre en Algérie et expulsés vers le Niger et le Mal », a précisé Amnesty International dans un communiqué.

L’Organisation de défense des droits de l’Homme a de même précisé que la plupart des personnes arrêtées à Alger, dans sa périphérie et à Blida, ont été conduites en bus à Tamanrasset, près de 2.000 km plus au sud, avant d’être « abandonnées » par les autorités algériennes dans une localité du côté nigérien de la frontière entre les deux pays.

D’autres migrants Nigériens, Guinéens, Burkinabè, Béninois, Maliens, Ivoiriens, Sénégalais, Nigérians, Libériens, Camerounais ou Sierra-Léonais ont également été expulsés via la frontière malienne, affirme Amnesty qui dénonce une « attitude discriminatoire à l’égard des migrants d’Afrique subsaharienne ».