Qui sortira majoritaire des urnes le 25 novembre 2011 ? Tout reste tributaire, cela va de soi, de la capacité des appareils des partis politiques à faire preuve d’une grande mobilisation de leurs militants au vu des campagnes, des programmes, et candidats proposés aux électeurs. Rien n’est acquis, car jamais les formations politiques marocaines n’ont été soumises à une aussi grande pression. Un vide juridique patent continue à entourer les opérations de sondage d’opinion. A l’exception de quelques prétendues évaluations, aucun sondage d’opinion digne de foi n’a été organisé par des instituts dûment établis. Une telle vacuité devrait être comblée au vu de lever nombre d’équivoques. A commencer par celles liées aux informations généralement « soufflées » quant à la prépondérance de tel courant politique au détriment des autres. Dans cette confusion générale le mieux que l’on puisse dire, c’est que l’option démocratique est bien installée malgré le doute que continuent de semer certains perturbateurs quand à la transparence concernant le scrutin. Pour le Maroc, l’échéance du 25 novembre constitue un défi après l’adoption de la nouvelle constitution quelque soit la tendance politique qui consacrera cette consultation.
Si l’on croit certaines rumeurs des formations en lice, deux sortent du lot, l’Istiqlal, et le PJD dont la rage de remporter la majorité s’explique par la montée en puissance de ses réseaux aussi bien dans les grandes villes qu’ailleurs. Vieux routier de la politique, le parti de l’Istiqlal possède une architecture qui reproduit celle de l’Etat, et une référence historique liés au mouvement nationaliste, une vocation islamique dont le fondateur est un alem salafiste, et un farouche adversaire de la laïcité. Le PJD quant à lui est un parti né des décombres de la jeunesse Islamique et le MPDC, c’est une formation qui prétend plaider pour une monarchie qui gouverne un Islamisme éveillé « une modernité » éclairée mais pas aveuglée par l’Occident.
Il ne faut pas non plus ignorer l’impact des révolutions arabes, le Maroc présente des grandes différences et des grandes ressemblances avec les autres nations arabes. La grande différence est que la monarchie est enracinée dans l’Histoire de la Nation. La ressemblance et que les marocains en tant que musulmans subissent l’influence du monde arabo-musulman avec lequel ils sont liés par des liens religieux, historiques, et géographiques. La ressemblance est également dans les inégalités, si les réformes se poursuivent les domaines économiques et sociales, l’évolution se fera dans la continuité.
Le parti de l’Istiqlal se défend que pendant sa primature, il a réalisé beaucoup sur le terrain et que son action ne peut être qualifié d’imposture politique. Quand au PJD, il prétend qu’il a été longtemps contenu et que les démocrates ne doivent pas tomber dans la haine, l’Islam auquel il se réfère est la religion de tous les marocains et rien ne sert de l’accabler alors qu’il n’a pas encore fait ses preuves. Une alliance entre ces deux partis ne serait ni surprenante ni contre nature mais conduirait au pouvoir, en cas de majorité, un courant conservateur dont on n’est pas certain qu’il suivrait la voie de modernité et d’ouverture tracée par le Maroc depuis une décennie.
Toute la classe politique qui est appelé à jouer le match barrage du 25 novembre 2011 sera consciente des enjeux quelque soit la formation politique qui en sortira gagnante. Sans vote des citoyens, c’est le bénéfice de tout le jeu démocratique qui risque de passer par la case des pentes.
Si l’on croit certaines rumeurs des formations en lice, deux sortent du lot, l’Istiqlal, et le PJD dont la rage de remporter la majorité s’explique par la montée en puissance de ses réseaux aussi bien dans les grandes villes qu’ailleurs. Vieux routier de la politique, le parti de l’Istiqlal possède une architecture qui reproduit celle de l’Etat, et une référence historique liés au mouvement nationaliste, une vocation islamique dont le fondateur est un alem salafiste, et un farouche adversaire de la laïcité. Le PJD quant à lui est un parti né des décombres de la jeunesse Islamique et le MPDC, c’est une formation qui prétend plaider pour une monarchie qui gouverne un Islamisme éveillé « une modernité » éclairée mais pas aveuglée par l’Occident.
Il ne faut pas non plus ignorer l’impact des révolutions arabes, le Maroc présente des grandes différences et des grandes ressemblances avec les autres nations arabes. La grande différence est que la monarchie est enracinée dans l’Histoire de la Nation. La ressemblance et que les marocains en tant que musulmans subissent l’influence du monde arabo-musulman avec lequel ils sont liés par des liens religieux, historiques, et géographiques. La ressemblance est également dans les inégalités, si les réformes se poursuivent les domaines économiques et sociales, l’évolution se fera dans la continuité.
Le parti de l’Istiqlal se défend que pendant sa primature, il a réalisé beaucoup sur le terrain et que son action ne peut être qualifié d’imposture politique. Quand au PJD, il prétend qu’il a été longtemps contenu et que les démocrates ne doivent pas tomber dans la haine, l’Islam auquel il se réfère est la religion de tous les marocains et rien ne sert de l’accabler alors qu’il n’a pas encore fait ses preuves. Une alliance entre ces deux partis ne serait ni surprenante ni contre nature mais conduirait au pouvoir, en cas de majorité, un courant conservateur dont on n’est pas certain qu’il suivrait la voie de modernité et d’ouverture tracée par le Maroc depuis une décennie.
Toute la classe politique qui est appelé à jouer le match barrage du 25 novembre 2011 sera consciente des enjeux quelque soit la formation politique qui en sortira gagnante. Sans vote des citoyens, c’est le bénéfice de tout le jeu démocratique qui risque de passer par la case des pentes.