Plus de 1.500 malvoyants et non-voyants sont employés dans les secteurs publics et privés, assumant avec mérite certaines fonctions difficiles d’accès telles qu’avocat, kinésithérapeute ou enseignant, a indiqué lundi à Rabat, Salaheddine Semmar, secrétaire général de l’Organisation Alaouite pour la promotion des aveugles au Maroc (OAPAM).
Ces centaines de malvoyants et non-voyants sont tous lauréats de l’OAPAM, qui dispose de 13 établissements d’enseignement spécialisés, répartis sur l’ensemble du territoire national. Actuellement, quelque 1.300 malvoyants poursuivent leurs études dans ces établissements spécialisés, qui sont dotés d’internats et dispensent l’enseignement gratuitement du primaire au baccalauréat.
S’exprimant à l’occasion de la tenue, du 22 au 24 juillet, du forum national des présidents et directeurs des instituts de formation relevant de l’OAPAM, Salaheddine Semmar a précisé que l’organisation a équipé les salles informatiques de ses instituts d’ordinateurs et de logiciels et fournit à ses étudiants les fournitures scolaires et les manuels imprimés en braille, de manière à leur permettre d’accéder sans restriction à l’information et à l’informatique.
Dans le cadre des activités parascolaires et afin d’assurer l’ouverture des jeunes déficients visuels sur les activités associatives, l’OAPAM organise régulièrement des colonies de vacances et diverses activités sportives, ainsi que des échanges avec d’autres établissements, afin d’élargir leurs horizons, a ajouté Salaheddine Semmar.
Placée sous la présidence de la Princesse Lalla Lamia, l’OAPAM œuvre depuis plus de 40 ans à l’intégration sociale et professionnelle des non-voyants et malvoyants.