Dix jours après son adoption à Marrakech par plus de 160 pays, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été entériné, mercredi, par l’Assemblée Générale de l’ONU, qui cautionne ainsi un document historique sur la question migratoire en dépit des critiques des courants populistes et anti-migrations.
« Le Pacte nous aidera à relever les véritables défis que posent les migrations tout en tirant parti de leurs nombreux avantages », a affirmé le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, mardi à l’occasion de la Journée internationale des migrants, célébrée le 18 décembre de chaque année.
Ce document non contraignant qui n’a pas été signé par les Etats-Unis de Donald Trump et quelques autres pays, vise à mieux gérer la question migratoire au niveau international « pour faire en sorte que les migrations profitent à tous », selon le chef de l’organisation onusienne.
Pour Antonio Guterres, « les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance ». Si elles offrent une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure, les migrations « profitent aussi bien aux communautés d’origine qu’à celles de destination ».
« Axé sur l’être humain et ancré dans les droits de l’Homme », le Pacte « montre la voie à suivre pour offrir davantage de voies légales de migration et lutter plus fermement contre la traite d’êtres humains », a insisté le Secrétaire général de l’ONU.