L’épreuve de force entre le gouvernement et les ex-contractuels, désormais enseignants des Académies régionales (AREF) se poursuit, avec la décision de ces derniers de prolonger la grève qui prend en otage parents et élèves et menace d’une année blanche.
Après l’intervention des forces de l’ordre, samedi soir, pour disperser les enseignants des Académies régionales, qui exigent l’intégration à la fonction publique, le ministre de l’Education nationale, Said Amzazi, a réuni lundi les principaux syndicats.
L’objectif était de les convaincre de mettre fin à la grève des 50.000 enseignants dans l’intérêt de dizaines de milliers d’élèves et de l’école publique. Mais la rencontre n’a pas abouti, même si le ministre de tutelle a proposé une formule juridique permettant le recrutement des enseignants des AREF selon une réglementation similaire à celle des fonctionnaires de l’Education nationale.
Saïd Amzazi a également tenu une réunion avec le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani pour examiner les moyens de surmonter le blocage.
La grève qui a été prolongée de 72 heures, les 26, 27 et 28 mars, se poursuit depuis le début du mois et menace sérieusement la continuité des cours, faisant peser le risque d’une année blanche si le bras de fer continue entre grévistes et le ministère de l’Education.