Kelaât M’gouna en plein festival des roses

La production de roses fraîches au Maroc a connu une amélioration palpable, passant d’une moyenne de 2.500 T/an jusqu’en 2007 à 3.350 T/an sur la période 2015-2018, selon des chiffres dévoilés à l’occasion du Festival de la Rose, organisé du 24 au 28 avril à Kelaât M’gouna, province de Tinghir.

Grâce au contrat-programme signé en 2012 entre le gouvernement et l’interprofession dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), les indicateurs de la filière ont connu une amélioration palpable, indique le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

Le rendement est passé de 3T/Ha à 4T/Ha pour les mêmes périodes, en amélioration de 30%, selon les données fournies par le ministère lors de cette 57ème édition du Festival de la Rose, organisé sous le thème « La rose à parfum, un levier fort pour l’emploi et la dynamique économique locale ». Ce développement de la filière de la rose fait partie de la stratégie nationale de développement des produits de terroir lancée en 2012 dans le cadre du PMV.

Le ministère précise que la Fédération Interprofessionnelle Marocaine de la rose à parfum (FIMAROSE), constituée de producteurs, de transformateurs et de commerçants, est en pleine restructuration. Aujourd’hui, le Maroc dispose de trois grandes unités industrielles de transformation en plus de 18 unités à caractère artisanal, dont 15 distilleries à Drâa-Tafilalet.

Avec une superficie plantée de 880 Ha et une production moyenne de plus de 3.200 T par an, le Royaume se place au troisième rang des producteurs de la rose à parfum après la Bulgarie et la Turquie.