Avec 180 entreprises, CFC confirme sa place de hub financier en Afrique

Said Ibrahimi, le Directeur général de Casablanca Finance City Authority a tenu lundi une conférence de presse consacrée au bilan de(CFC), dans lequel il a affirmé qu’à fin mai 2019, la place financière totalisait 180 entreprises, une performance sans lien avec les accusations de paradis fiscal lancées par l’UE, mais obtenue grâce à sa position de hub financier en Afrique.

« CFC n’est pas un paradis fiscal. Les entreprises ne viennent pas au Maroc pour sa fiscalité. Celle-ci est même quelconque quand on la compare à Dublin, au Luxembourg, à L’île Maurice et je ne parle même pas de Dubai. Ces pays ont une meilleure attractivité fiscale », a-t-il dit, affirmant que CFC prévoit d’accueillir d’ici 2020, un total de 250 entreprises labellisées CFC.

La communauté CFC a vu son chiffre d’affaires s’établir en 2018 à 5,8 Milliards de dirhams (MMDH) et son nombre d’employés permanents à 3.943, en hausse de respectivement 52,2% et 49,6% par rapport à 2017, a souligné Said Ibrahimi.

Ces résultats traduisent le dynamisme et une vraie « emprise des entreprises qui continuent d’étendre leur zone d’influence et leur empreinte sur l’Afrique », a-t-il assuré. Ainsi, 42% de ces entreprises sont originaires d’Europe, 37% d’Afrique, 12% des Amériques, 4% d’Asie et 5% du Moyen-Orient, a expliqué le patron de CFC.

En terme de secteurs d’activité, les prestataires de services professionnels représentent 34% du total, les entreprises financières (30%), les sièges régionaux de multinationales (27%) et les sociétés Holdings (9%).

Créée en Juillet 2010, CFCA compte un tour de table de très haut niveau, incluant la Région de Casablanca-Settat, la Banque Centrale du Maroc, les principales banques marocaines, le dépositaire central des valeurs mobilières, le secteur des assurances et la Bourse de Casablanca.