Secteur avicole: « Large autosuffisance » avec 720.000 tonnes et 6,3 milliards d’œufs de consommation

Le secteur avicole assure au Maroc une « large autosuffisance » avec une production de 720.000 tonnes de viandes de volailles et 6,3 milliards d’œufs de consommation, selon des données de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA).

Le Maroc « dispose de capacités exportatrices. Nous avons même quelques opérateurs qui ont investi directement sur des pays africains comme le Sénégal, la Mauritanie et le Mali », affirmé lundi à El Jadida, le président de la FISA, Youssef Alaoui.

Au cours de la journée d’information et de sensibilisation, organisée au profit des éleveurs et des commerçants en gros et au détail des volailles, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a souligné l’existence d’une « forte volonté » de traiter le problème des unités d’abattage de proximité des volailles « Riachats » en vue d’améliorer davantage la qualité du produit avicole.

« Les pratiques illégales qui mettent en danger la vie des consommateurs et entravent le développement du secteur avicole sont inacceptables », a affirmé  M. Akhannouch lors de cette journée, tenue à l’initiative de la FISA et de l’Association nationale des producteurs des viandes de volailles (APV).

Le ministre a rappelé, à cette occasion, la diffusion d’une circulaire conjointe, par les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, au sujet des conditions de transport, de commercialisation des volailles vivantes et celles auxquelles doivent répondre les unités d’abattage de proximité des volailles destinées aux besoins exclusifs des ménages.

Cette circulaire, a fait savoir M. Akhannouch, fixe, entre autres, les modalités de reconversion des « Riachats » en points de vente des viandes de volailles provenant des abattoirs ou des établissements agréés sur le plan sanitaire, ou en unités d’abattage de proximité de volailles destinées aux besoins exclusifs des ménages.

A cet effet, les services du ministère de l’Agriculture et de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) se sont mobilisés pour faire réussir cette opération, a-t-il précisé.