La cellule terroriste démantelée comptait passer à l’acte rapidement

On en sait un peu plus sur le démantèlement vendredi d’une cellule terroriste par le bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), composée de sept membres liés à l’Organisation « Etat islamique » et qui avaient en leur possession un véritable arsenal.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les hommes du BCIJ, relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont saisi dans les caches de la cellule à Tamaris, banlieue de Casablanca, Ouezzane et Chefchaouen, deux fusils, trois pistolets automatiques et diverses munitions.

Le BCIJ a également saisi des armes blanches de grande taille, des épées, une grande quantité de produits chimiques suspects pouvant entrer dans la confection des explosifs, ainsi que divers autres matériels dangereux, en plus de deux étendards de « Daech » et des manuscrits, dont un texte d’allégeance au pseudo-calife de ce groupe terroriste, ajoute le communiqué.

Le plus dangereux, c’est que les membres de cette cellule planifiaient de perpétrer, dans les plus brefs délais, une série d’opérations terroristes visant des infrastructures sensibles et des sites stratégiques, en coordination avec des éléments étrangers.

Le chef de file de cette cellule, qui était en contact avec un expert en explosifs actif dans les rangs de « Daech », planifiait de se rendre, en compagnie de ses complices, après l’exécution de leurs plans terroristes, dans l’une des zones montagneuses située dans la région de Ouezzane, pour établir leur base-arrière dans la perspective de proclamer une « wilaya » affiliée à Daech, précise le ministère de l’Intérieur.