Démission d’Evo Morales: Le polisario orphelin de l’un de ses derniers alliés

La démission sous la pression de la rue du désormais ex-président bolivien, Evo Morales, qui a préféré se réfugier au Mexique, laisse le polisario orphelin de l’un de ses derniers soutiens en Amérique Latine.

Bien que le mouvement séparatiste ait tenté de minimiser la chute d’Evo Morales, les chefs du polisario sont parmi les quelques rares à regretter la fin du dictateur bolivien, aux côtés des dirigeants cubain et vénézuélien. Brahim Ghali a été l’un des premiers à féliciter Evo Morales après sa réélection contestée à la fin du mois d’octobre dernier.

Lundi, Marcelo Ebrard, le chef de la diplomatie mexicaine, a assuré que le gouvernement mexicain avait été sollicité par Evo Morales: « Il nous a demandé verbalement et de façon formelle de lui accorder l’asile politique dans notre pays ».

Ce départ précipité d’Evo Morales a entraîné une vacance du pouvoir après la démission de ses successeurs prévus par la Constitution. Le vice-président, la présidente et le vice-président du Sénat ainsi que le président de la Chambre des députés ont tous démissionné.

Le Parlement siège mardi pour entériner les démissions et nommer le remplaçant par intérim de celui qui présidait la Bolivie depuis 2006.