Campagne mondiale «16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes»

La violence contre les femmes et les filles est l’une des violations des droits humains les plus répandues et les plus dévastatrices dans le monde, mais elle est souvent passée sous silence en raison de l’impunité, de la honte et des inégalités entre les sexes, a déploré l’ONU, lundi, à l’occasion de la Journée mondiale contre la violence faite aux femmes et aux filles.

Au Maroc, la campagne mondiale «16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes» a été lancée samedi à la Place Harti à Marrakech, sur le thème «Masculinités positives : les hommes et les garçons rejettent les violences faites aux femmes et aux filles».

« La violence sexuelle contre les femmes et les filles est enracinée dans des siècles de domination masculine », a regretté le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans un message pour marquer cette Journée, célébrée à travers le Monde célèbre depuis 1999.

A partir du 25 novembre, et pour les deux prochaines années, la campagne « Tous UNIS pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » lancée par le Secrétaire général de l’ONU se concentrera sur la question du viol en tant que forme spécifique de préjudice, encourageant les gens à rejoindre l’initiative « Orangez le monde ».

Les crimes contre les femmes et les enfants constituent une véritable offense contre l’humanité tout entière et leurs effets nocifs « hantent notre conscience collective », a affirmé de son côté, la Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda.