CODESA: Comment le polisario a perdu son cheval de Troie au Sahara

Les péripéties de la dissolution du CODESA, association se proclamant en faveur de la défense des droits humains au Sahara, et qui est en réalité une officine manipulée par le polisario, a montré le vrai visage des séparatistes, déchirés par les convoitises et les accusations réciproques de faire main basse sur les subventions financières des ONG étrangères.

Tout au long des derniers jours, la désormais ex-présidente du collectif CODESA, Aminatou Haidar, et son non moins ex-adjoint Ali Salem Tamek, n’ont cessé d’étaler leur linge sale en public.

Aminatou Haidar descend en flamme son ex-adjoint pour ses prétentions injustifiées au leadership, et sa gestion douteuse des aides financières envoyées par les ONG espagnoles. Des aides reçues aussi du polisario qui continue d’être nourri aux pétrodollars de la junte militaire algérienne.

Plus verbeux que jamais, Ali Salem Tamek accuse de son côté la séparatiste d’avoir échoué à fomenter des troubles au Sahara et à y créer un foyer de tension durable qui donnerait du grain à moudre à la propagande du polisario et de l’Algérie.

Brahim Ghali, de l’autre côté de la frontière, a tenté de rapprocher ses deux irréconciliables partisans au Sahara, mais en vain. Il regarde aujourd’hui totalement impuissant la disparition de l’antenne du mouvement séparatiste qui lui servait de véritable cheval de Troie dans les territoires du Sahara marocain.