Les grands axes stratégiques du développement socio-économique au Maroc, seront débattus samedi prochain à Paris, par un panel de personnalités françaises et marocaines de haut niveau. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du cycle de conférences qu’organise chaque année l’Association des Etudiants Marocains de France (AEMF).
Cette année, le Club France Maroc, réseau des étudiants et diplômés marocains de l’Enseignement Supérieur Français, dont l’AEMF est partenaire depuis sa création en 2010, s’associe à la conférence économique de l’Association, en organisant la 5ème édition des Entretiens du Club France Maroc sur la thématique : « Le Maroc, leader économique régional et la relation franco-marocaine comme levier de se positionnement ».
Prévue le samedi 8 juin au prestigieux Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental, la conférence de l’AEMF s’étalera sur une journée et sera divisée en deux parties :
« Les aspects économiques et plus précisément la place qu’occupe le Maroc aux niveaux régional et mondial et sa relation privilégiée avec la France » et « la situation économique, politique et sociale et le fonctionnement institutionnel au Maroc, vus par les acteurs politiques ».
Il s’agit d’une rencontre de grande importance où les intervenants aborderont les divers aspects du processus de développement économique et politique au Maroc. A travers ces discussions, l’AEMF, a pour ambition de susciter l’intérêt des jeunes et de quelque 3200 étudiants marocains établis en France, de les associer à la réflexion et aux discussions sur les grands axes stratégiques du développement au Maroc et de les rapprocher davantage des changements et évolutions du paysage socio-économique et politique en cours dans le royaume.
Les intervenants exposeront devant un auditoire de jeunes marocains, leur vision de l’avenir du pays, tout en saisissant cette opportunité pour apporter des éclairages édifiants sur la mise en œuvre des grands chantiers structurants ouverts partout dans le royaume et les moyens d’y parvenir avec succès.
Depuis l’intronisation du Roi Mohammed VI, en 1999, la consolidation du processus démocratique et le développement économique et social au Maroc évoluent à un rythme soutenu à tous les niveaux.
Cette évolution est marquée par l’ouverture de grands chantiers structurants, notamment à travers une mise en œuvre optimale des stratégies des plans sectoriels (Emergence, Maroc vert, Halieutis, visions 2020 pour le tourisme, infrastructures de base, préservation de l’environnement…), l’impulsion du processus de développement durable, l’encouragement de l’initiative privée par la création d’un cadre réglementaire propice à la promotion de l’investissement direct national et étranger.
Le secret de l’engouement des investisseurs étrangers de gros calibre même en ces temps de crise économique internationale, réside dans l’accompagnement du développement socio-économique par la mise en œuvre des politiques de la bonne gouvernance, d’une « régionalisation avancée », des règles de transparence et de traçabilité de la gestion des deniers publics, de l’indépendance et de l’impartialité du système judiciaire et la lutte contre les pratiques de favoritisme, de passe-droits, d’impunité et de corruption.
C’est ce qui fait du Maroc une exception dans le sillage des mutations mouvementées et parfois accompagnées de violence, que connaît le monde arabe depuis déjà deux ans. Pour le cas du Maroc, le printemps arabe n’a fait en réalité, qu’accélérer le rythme des changements et des réformes qui étaient déjà en cours.