Plus du tiers (35,8%) des 7.000 réfugiés établis au Maroc, résident dans les villes de Rabat (14,6%), Casablanca (13,9%) et Oujda (7,3%), selon une enquête menée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP), en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR).
Cette enquête, menée du 2 au 8 juin dernier, fait également ressortir que 61% des réfugiés sont des hommes, 30,3% âgés de moins de 18 ans et 67,2% de 18 à 59 ans.
La part des personnes âgées de 60 ans et plus est de 2,5%, d’après cette enquête sur l’impact du covid-19 sur la situation socioéconomique et psychologique des réfugiés au Maroc.
En tout, ils sont 2.168 ménages de réfugiés, dont 32,3% sont d’origine syrienne, 16,9% centrafricaine, 16,6% yéménite et 8,9% sud-soudanaise. L’enquête montre aussi qu’environ un ménage réfugié sur six est dirigé par une femme.
Plus de 5 chefs de ménages réfugiés sur dix (55,1%) disposent d’un titre de séjour valide, selon l’enquête qui précise que cette proportion atteint 67,5% parmi les Syriens, 59,3% chez les Yéménites, 50,3% les Centrafricains et 43,8% les Ivoiriens.
Ceux qui disposent d’un titre de séjour expiré représentent 14,7%, proportion plus élevée parmi les Sud-Soudanais (39,7%), les Ivoiriens (27,6%) et les Centrafricains (22,1%).
En revanche, 3 chefs de ménage sur 10 (30,2%) ne disposent pas de titre de séjour, 31,3% parmi les Yéménites, 28,6% les Ivoiriens, 27,6% les Centrafricains et 26,1% les Syriens.