S’il fallait encore une preuve que l’Algérie est le véritable adversaire du Maroc au Sahara, le président Tebboune vient de la dévoiler, confirmant au passage que le polisario n’est qu’un paravent dans l’éternel ressentiment algérien contre le Maroc.
Dans son dernier discours devant les hauts gradés de l’armée algérienne, Abdelmajid Tebboune l’a ressassé pour la énième fois, sous les applaudissements déchaînés des généraux, à leur tête le chef d’état major Said Chengriha: « Pour l’Algérie et tout le peuple algérien avec ses institutions et son armée, la question du Sahara est un cas de décolonisation ».
En fait, les dirigeants algériens sont comme enlisés dans des sables mouvants, et ne font que s’enfoncer en se débattant désespérément. A force de s’afficher comme le véritable adversaire du Maroc au Sahara, l’Algérie, sans le vouloir, renvoie au second plan le mouvement séparatiste du polisario.
Sur le plan international, le jeu de diversion de l’Algérie ne trompe personne. L’ONU aussi bien que les grandes capitales dans le monde, savent très bien que c’est l’armée algérienne qui encadre le polisario à partir du territoire algérien et lui fournit armement lourd et blindés. Des armes et une logistique dont ne disposent que les armées régulières et non des mouvements séparatistes.
Rien d’étonnant donc qu’aucun des cinq pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies n’accorde le moindre crédit à la république de pacotille (rasd), autoproclamée par le polisario avec le soutien de l’Algérie. Une réalité que les dirigeants algériens n’arrivent pas à comprendre malgré sa limpidité.