Logement social : Al Omrane maintient le cap

labass_kanouni Le Groupe Al Omrane a maintenu la production de logements et le volume d’investissements à un niveau important en dépit du contexte difficile dans le secteur, plaçant le holding étatique parmi les premiers investisseurs publics au Maroc, selon le président du Directoire du Groupe, Badre Kanouni.
En effet, en 2012 l’investissement d’Al Omrane s’est élevé à 6,7 milliards de dirhams, a précisé le patron du Groupe lors d’une conférence de presse donnée mardi à Rabat. La rencontre avec les médias fait suite à la réunion du Conseil de Surveillance du Groupe, le 25 juin sous la présidence du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane. Véritable bras armé de l’Etat dans l’offre de logement social, d’aménagement urbain et de lutte contre l’habitat insalubre, Al Omrane a mis en chantier plus de 143.000 unités l’année dernière. Des chiffres considérables compte tenu de la morosité qui touche le secteur. Toutefois, malgré la baisse sensible de régime dans  l’immobilier, le Groupe compte maintenir le rythme en 2013. Il prévoit de mettre en chantier 163.000 unités pour un investissement de 7 milliards DH. L’objectif est de poursuivre la production de logements sociaux, la lutte contre l’habitat insalubre et la résorption des bidonvilles à un niveau significatif. Al Omrane compte capitaliser sur les succès enregistrés dans la lutte contre l’habitat anarchique, puisque 47 villes ont été déclarées « villes sans bidonvilles » depuis le lancement de ce programme en 2004.
Autre front sur lequel le Groupe est engagé, les villes nouvelles. A eux deux, Tamesna, près de Rabat et Tamansourt dans les environs de Marrakech, comptent aujourd’hui quelque 80.000 habitants. Un chiffre appelé à augmenter progressivement à la faveur d’un programme de relance qui prévoit le renforcement des infrastructures et des liaisons routières.
Autant d’objectifs que le Groupe Al Omrane s’est fixé en mettant en place depuis 2011 un dispositif intégré de bonne gouvernance, qui se traduit par la transparence dans la gestion interne et l’ancrage de la culture de responsabilité et de reddition des comptes, a expliqué Badre Kanouni.