Sahara: Pour l’Allemagne, il est «difficile de trouver une solution plus réaliste et plus fiable» que l’autonomie

En pleine campagne de propagande des médias algériens faisant la promotion d’une guerre fictive au Sahara, l’ambassadeur d’Allemagne au Maroc, Götz Schmidt-Bremme, vient de refroidir les ardeurs des dirigeants algériens et de leurs supplétifs du polisario.

Le diplomate allemand a en effet estimé qu’il «est difficile de trouver une solution plus réaliste et plus fiable» que l’autonomie proposée par le Maroc et qui «reste la solution la plus réaliste et la plus pratique».

Dans un entretien vidéo avec le site web Hespress, Götz Schmidt-Bremme a également indiqué avoir abordé avec l’ambassadeur américain à Rabat, David Fischer, la question et la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Le conflit sur le Sahara, qui dure depuis plus de quarante ans, a maintenant «mûri pour être résolu», a insisté le diplomate allemand, pour qui la situation du mouvement séparatiste est aujourd’hui «difficile» après tous les revers subis au niveau international.

«Le Polisario doit être conscient que la question de l’existence d’un État sahraoui indépendant n’est pas réalisable sur le terrain», a ajouté l’ambassadeur allemand, appelant l’Algérie à «cesser de nourrir de telles demandes».

«Le refus persistant du Front Polisario de négocier sur cette base (l’autonomie) pourrait constituer un danger pour la région en raison de la propagation de l’extrémisme violent», a mis en garde le diplomate allemand.

Concernant les investissements allemands au Sahara, l’ambassadeur a expliqué que le gouvernement de Berlin ne donne aucune directive aux entreprises allemandes concernant les régions dans lesquelles elles devraient investir, précisant que des entreprises allemandes sont déjà présentes dans cette région.

«Il n’y a pas de décision officielle allemande ou dans le cadre de l’Union européenne (UE) appelant au boycott des investissements dans le Sahara marocain », a assuré Götz Schmidt-Bremme, rappelant que «le partenariat entre le Maroc et l’UE inclut également les régions du sud du Royaume».

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