Mezouar, le beau rôle et les jalousies

mezouarMalgré l’air rassurant qu’il arbore en toutes circonstances, le chef du gouvernement serait, en privé, de plus en plus embarrassé de ne pouvoir donner d’explication convaincante à l’incompréhensible retard pris dans les négociations avec le patron du RNI pour la formation d’un nouveau cabinet.
Selon des sources bien informées, la confusion d’Abdelilah Benkirane est d’autant plus grande qu’il a le sentiment de supporter seul les conséquences de la crise gouvernementale qui dure depuis plus de quatre mois. Le chef de l’exécutif serait en particulier excédé par l’attitude des médias, dont la plupart des titres le rendent responsable des tergiversations dans la formation d’une nouvelle majorité, après le fracassant retrait de l’Istiqlal.
Dans ses interminables négociations avec le président du Rassemblement des Indépendants pour la constitution d’une nouvelle majorité, Benkirane serait particulièrement irrité par l’attitude de la presse qui, selon lui, réserve le beau rôle à Salaheddine Mezouar.