Le gouvernement reprend l’examen du texte sur l’usage licite du cannabis

Le gouvernement tiendra jeudi prochain, une réunion sous la présidence du Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, au cours de laquelle le Conseil poursuivra l’examen du projet de loi sur l’usage licite du cannabis, indique un communiqué du Département du chef du gouvernement.

La création d’un cadre légal adéquat constitue le principal préalable au développement des activités du cannabis licite. Parmi les principales opportunités offertes par le développement du cannabis licite au Maroc, qui a adhéré aux conventions internationales sur les stupéfiants, autorisant leur usage à des fins licites, figure notamment le domaine médical.

Actuellement, le marché mondial du cannabis médical connaît un développement soutenu : les prévisions de croissance moyenne annuelle sont de l’ordre de 30% à l’échelle internationale et de 60% au niveau européen.

Un grand nombre de pays et notamment européens a légalisé le cannabis médical, voire récréatif pour la plupart d’entre eux.

Les opportunités de développement du cannabis médical, cosmétique et industriel au Maroc sont réelles et prometteuses, compte tenu des atouts dont dispose le Royaume (écosystème : sol et climat propices, proximité du marché européen en plein essor, savoir-faire ancestral des agriculteurs traditionnels, etc…).

Ces opportunités devraient être saisies rapidement vu la forte tendance actuelle de légalisation du cannabis médical et récréatif dans le monde en général et en Europe en particulier.

La concrétisation rapide de ces opportunités passe d’abord par l’installation au Maroc de grands opérateurs internationaux (industrie de la transformation) et ensuite par le développement d’une filière industrielle nationale.

Les cultures licites du cannabis constitueront un élément fédérateur des populations engagées dans la culture illicite. Elles les extirperont progressivement de l’emprise des trafiquants et leur permettront d’intégrer le tissu économique national.

Ces cultures licites devraient également améliorer le bien-être des populations, qui demeure pénalisé par le climat de peur généralisée des poursuites judiciaires, et par l’oisiveté des jeunes, corollaire de l’échec scolaire, souligne la même source.

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