Ali Amar : le MERCENAIRE DE LA PLUME ?

Ali-Amar-Photo-Reyes-SedanoL’histoire de Ali Amar est simple, c’est d’abord celle de l’escroc qui , un petit matin de 1995, a tenté de détourner au profit d’un vaseux client une bagatelle de  100 Millions de dollars alors qu’ il était employé de Wafabank . Il avait écopé d’un an de prison ferme pour le délit retenu contre lui d’escroquerie et bande criminelle organisée et de 40.000 dirhams de dédommagement à la banque qui l’avait recruté un an auparavant ! Et ce fut la grâce royale accordée par Feu Hassan II qui lui permit d’être libre . Un cupide petit trader  de son état, amateur tout au plus de coups tordus, ingrat sans scrupules, reconverti dans le journalisme vengeur contre le système ! Folliculaire qui n’a de cesse de ravaler son amertume et ses flatulences remontées ! Et surtout un plagiaire sans talent, qui s’est fait renvoyer par le site numérique « Slate.fr » de Jean-Marie Colombani, qui  a subtilisé un ordinateur à son ancienne associée et détroussé un beau monde ! Les archives de Wafabank , et surtout, du tribunal de Casablanca résonnent encore des forfaits crapuleux de celui qui , à l’instar de quelques , entend nous donner des leçons et jouer les historiens du prochain futur…
La question est la suivante : comment prétend-on au journalisme objectif quand , la rage aux tripes et la subjectivité érigée en mode d’écriture, on écrit et rempile avec trois livres de suite sur le même sujet, un même personnage , avec la même rengaine, et d’un livre à l’autre recourant aux mêmes anathèmes , désespérant de convaincre le public archi rassasié, lassé de lire la même chose , contre la même personne – en l’occurrence le Roi Mohammed VI, et rien que ça !  Cela ne s’appelle-t-il acharnement ? Et l’acharnement ne procède-t-il pas de l’aveuglement qui sont le contraire du journalisme vrai et de son éthique : l’honnêteté, à défaut d’objectivité qui n’existe pas ! On n’a pas cessé de nous rebattre les oreilles dans les écoles de journalisme, qu’un journaliste ne doit pas confondre son intérêt personnel, fût-il le plus justifié, sa pomme ou son ventre avec l’objet de son regard et de son article ou son livre ! Le Petit Tintin Amar, lui, non seulement il confond son sujet avec ses tripes, mais il tente, un livre après l’autre, de fourvoyer l’opinion et jusqu’à ses amis, ou ses anciens soutiens – comme le Prince Moulay Hicham – qui, au nom du principe « vérité vaincra » se sont résolus en définitive à le rejet et le renier ! Et pas pour n’importe quel motif , voyons !!! Mais pour l’escroquerie devenue sa religion, sa « morale mensongère » et le filoutage qui , apparemment, n’en démord pas de nous tromper sous peine de lasser notre indulgence !
Ali Amar est un frustré et comme tous les frustrés, il vide son fiel sur le Maroc, son Roi , ses institutions, son peuple , en somme tout le monde ! D’un pseudo livre sur Mohammed VI au triste remake de « Crépuscule d’un Roi » ( à paraître, semble-t-il), il écrit sur le Maroc et son Souverain, mais entre Paris et sa Slovénie, c’est-à-dire à des milliers de kilomètres, Père courage , enferré dans le petit schéma parisiano-parisien feutré et de quelques cercles qui, fabuleux oracles en désespoir de cause, prédicateurs de rien, dévorés par leurs fantasmagories éculées,  passent leurs soirées à ratiociner et prédire le pire ! Tout au plus comme cette effrayante cruche de reptiles vocifères, décrite par la fameuse encyclopédie chinoise et reprise par Borges…
Ah ! Oui, le soleil ne se lève jamais sur le Maroc, pays plongé dans les ténèbres ! Ah ! Les hommes et les femmes sont tous incarcérés et en détention dans une sombre prison appelée Maroc , ils sont enfermés parce qu’ils respirent la liberté ! Et que dire des cinq cents ou plus de titres de la presse qui sont vendus chaque jour librement, mais qui ne sont « pas libres » ! La monarchie ? Mais Ali Amar et ses comparses obscurs, catéchumènes et stipendiés des officines étrangères, s’en sont chargés : elle tombera ! Le Roi Mohammed VI ??? Son déclin est une chronique annoncée , puisque le pays brûle d’une région à l’autre, que des manifestations de masse le mettent à feu et à sang et que la révolution, enfin la vraie, mais pas celle que les pays arabes ont connue il y a deux ans, fera une seule gorgée du système monarchique ! Prenez garde ! L’ombrageux prophète Amar le prédit, depuis sa tour d’Ivoire hissé dans l’un des crépusculaires « hauts lieux » de la pensée décadente et réactionnaires, à moins que ce ne soit dans un sombre bistrot du…6ème arrondissement…Dans sa « Monographie de la presse parisienne », Balzac affirmait que « pour le journaliste , tout ce qui est probable est vrai » ! Je dirais que pour Ali Amar, scribouillard de sous préfecture, tout ce qui est « faux devrait devenir vérité absolue », tant il est vrai que, si le mensonge n’existait pas, il faudrait l’inventer…
On ne nous a jamais autant fait prendre des vessies pour des lanternes ! Il a fallu que l’investigateur Amar, du haut de sa flagornerie et ses turpitudes aidant, vienne nous le dire ! Il eût se transfigurer en Georges Duroy, dit « Bel Ami » et héros du livre éponyme de Guy de Maupassant, s’il n’était pas dénué de talent, dépourvu d’éthique et de scrupules ! Or, le plus grave est que notre métier de journalistes est dévoyé par les escrocs et les receleurs ! Prédateur de son état, troquant sa tunique contre celle du journaliste mercenaire, Ali Amar relève des fantasques personnages aux dents longues, un profil chamarré dans la cupidité et la vile ambition ! Quant à la qualité de son travail, laissez-moi ricaner ! Il nous mène à l’amphigouri, et tel le Raminagrobis, ce chat de gouttière qui se pourlèche les babines en quête de sujet choquant, il croit nous livrer la divine Vérité !
Les références à Rabelais où à certains auteurs emblématiques, je les cite à l’endroit des compagnons du sieur Ali Amar, ils en comprendront certainement mieux que lui le rappel ! Quand on est un plagiaire, doublé d’un véreux escroc, on ne donne pas des leçons aux autres ! La morale en prend un sacré coup de pioche !