La police espagnole a informé le magistrat de l’Audience Nationale que le chef du polisario, Brahim Ghali, poursuivi en justice pour « torture », devrait quitter l’unité de soins intensifs de l’hôpital San Pedro de Logroño, vendredi prochain pour une autre chambre du même établissement, et qu’il ne sera pas en capacité d’être auditionné ce mercredi.
Le chef du groupe séparatiste, qui était entré en Espagne avec un passeport algérien, sous la fausse identité de Mohamed Benbatouche, est actuellement placé sous respirateur artificiel et ne devrait recouvrir ses capacités qu’après une période de rééducation de quelques jours.
Le Commissariat Général de l’Information a informé le magistrat instructeur que ses agents se sont déplacés à l’hôpital pour y identifier le chef du polisario, Brahim Ghali.
Selon des sources citées par le quotidien la Razón, les médecins ont transmis à la police la fiche d’admission de l’intéressé ainsi que le tout dernier rapport médical le concernant, daté de ce jour.
La police a pu confirmer que Brahim Ghali a été admis dans cet hôpital sans fournir de document d’identité et qu’il était accompagné d’un médecin algérien porteur d’un écrit rédigé en français où figurait la fausse identité algérienne de Ghali.
La police compte remettre, dès demain, au juge Santiago Pedraz un rapport complet sur l’état de santé de Brahim Ghali, afin de permettre au magistrat de décider de l’audition de Ghali ou de son report jusqu’à son rétablissement.
Le chef du polisario a été convoqué par le juge, le vendredi 7 mai 2021, à la suite de la plainte déposée par l’opposant au polisario Fadel Breika, naturalisé espagnol, pour tortures subies pendant cinq mois dans les geôles du groupe séparatiste dans les camps de Tindouf, en Algérie.