Deux prêts de 400 millions de dollars viennent d’être signés ce mercredi. Ce sont deux entités d’investissement opérant au Maroc qui en sont les bénéficiaires au terme de protocoles conclus avec la Société islamique du développement du secteur privé (SID), filiale du Groupe de la Banque islamique d’investissement (BID).
Les deux protocoles ont été signés à l’occasion de la réunion, à Skhirate, d’une conférence d’investissement dans le cadre du Partenariat de Deauville du G8. La conférence est organisée par le Groupe de la BID en collaboration avec le gouvernement marocain et l’AMDI (l’Agence marocaine de développement de l’investissement). La moitié de ce montant, soit 200 millions de dollars a fait l’objet d’un protocole, signé avec le fonds maroco-koweitien Al Ajial Funds. Le second protocole a été signé avec le groupe immobilier marocain, Boulgoute Marita, pour la construction de centres d’affaires et administratifs dans la vallée du Bouregreg et à Rabat, en plus d’une importante cité universitaire à Meknès.
Ces importants engagements de la BID traduisent la confiance que suscite le dynamisme du secteur privé et de la résilience de l’économie marocaine. « Le Maroc bénéfice d’un secteur privé dynamique, avec la deuxième plus forte concentration d’entrepreneurs dans la région MENA », ont relevé des représentants de la SID au cours de cette conférence dont le thème est révélateur : « Le Maroc, pays aux opportunités d’investissement illimitées ». De fait, a expliqué le ministre du Budget, Driss Azami, les 5 milliards de dollars d’IDE injectés dans l’économie du Royaume en 2013, placent le Maroc au premier rang des pays africains durant l’année écoulée. Ahmed Mohamed Ali, le président de la BID, a indiqué de son côté que le financement des projets portés par les entreprises marocaines concerne les investissements opérés aussi bien au Maroc qu’en Afrique.
L’intervention de la BID s’inscrit dans le cadre du Partenariat de Deauville du G8, où le Groupe est membre fondateur de la plateforme de coordination des institutions financières internationales (IFI). Le Partenariat de Deauville avait décidé en 2011 d’apporter un soutien à la transition dans les pays arabes.