L’endettement du Maroc reste à des niveaux « gérables » et des solutions sont possibles pour réduire son poids sur le potentiel de croissance, a affirmé le Haut-Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami, qui a souhaité « qu’un débat soit ouvert sur cette question ».
« Des solutions sont possibles pour en réduire le poids sur notre potentiel de croissance ou tout au moins d’en innover, dans ce sens, le mode de gestion », a dit M. Lahlimi dans l’introduction du Budget économique exploratoire 2022 qui vient d’être publié par le Haut-Commissariat au plan (HCP).
Pour Ahmed Lahlimi, dans le contexte de la pandémie du Covid-19 parmi les plus compliqués que le monde ait connu, le Maroc a su, avec les Hautes Directives Royales, inscrire dans une sereine souveraineté la défense de ses intérêts supérieurs et conforter son poids spécifique sur la scène internationale.
Ceci, grâce aux prérogatives régaliennes ayant présidé au nouveau dynamisme que connaît, sur le plan institutionnel, la mise en œuvre des institutions et mécanismes prévus par la Constitution de 2011 et notamment celles à vocation participative et, sur le plan économique, une politique publique plus volontariste de diversification industrielle de l’économie nationale.
« Le lancement par Sa Majesté Le Roi du grand projet industriel de fabrication des vaccins revêt la dimension d’une initiative emblématique de ces prérogatives régaliennes. Sa portée va au-delà de ses objectifs propres. Il se présente comme s’il était le modèle de ce que doit être le contenu du concept de souveraineté économique auquel le message Royal l’a associé », a précisé Ahmed Lahlimi.