La Commission spéciale d’accréditation des observateurs des élections a donné, lors de sa troisième réunion tenue mercredi à Rabat, son aval à 23 associations et instances nationales, ayant rempli toutes les conditions légales et les critères permettant d’exercer une observation indépendante et neutre des prochaines échéances électorales.
Lors de cette réunion, l’accent a été mis, en plus des candidatures d’accréditation soumises, sur l’évaluation des sessions de formation des formateurs d’observateurs électoraux au profit des associations de la société civile, ainsi que sur les demandes d’accréditation des organisations et instances internationales.
Selon un communiqué du CNDH, la Commission a décidé de reporter l’accréditation des associations pour complément de dossiers et d’accorder l’accréditation à ce Conseil en tant qu’institution nationale remplissant les conditions d’observation neutre et indépendante des élections.
La Commission statuera, lors de sa prochaine réunion début août prochain, sur les dossiers d’accréditation et l’accréditation des instances internationales, ainsi que sur l’accréditation des observateurs électoraux proposés par les associations et instances accréditées, conformément aux dispositions de la loi n° 30.11 fixant les conditions et les modalités d’une observation électorale indépendante et neutre.
Au total 300 acteurs ont bénéficié de 12 sessions de formation des observateurs électoraux au profit d’associations de la société civile, et du CNDH.
Présidée par la présidente du CNDH, cette réunion est tenue en présence des représentants de départements ministériels et de membres des associations représentées au Conseil.
La commission est composée de quatre membres représentant les autorités gouvernementales chargées de la Justice, de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Coopération et de la Communication, un représentant de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme, un représentant de l’instance nationale de la probité et de la prévention et de la lutte contre la corruption et cinq représentants des associations de la société civile représentée au sein du CNDH.