La ville d’Al Hoceima et ses environs ont retrouvé une vie normale après la série de secousses telluriques de cette semaine dans la région, et particulièrement celle enregistrée aux premières heures de jeudi, avec une magnitude 5,4 degrés sur l’échelle de Richter, « un phénomène naturel normal », assure l’Institut national de géophysique (ING).
Malgré une certaine panique au moment de la secousse, les habitants ont repris leur vie de manière habituelle durant la journée. Les rues ont retrouvé leur animation, les cafés, restaurants et autres installations ont rouvert normalement.
Pour Nacer Jabour, de l’ING relevant du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), ces ébranlements sismiques constituent une réponse de la croûte déformée de la région, touchant une zone particulière, avec une migration de l’activité sismique d’une zone à une autre et une sismicité faiblement ressentie.
Nacer Jabour explique que l’ING est doté de capteurs sismiques qui permettent d’observer les petits séismes qui se produisent par centaines, alors que ceux ressentis cette semaine ne dépassent pas une dizaine.
Ces « petits chocs » viennent remplir les vides qui n’étaient pas activés auparavant dans la région, ce qui est un « phénomène normal ». Des études statistiques seront menées pour savoir s’il y a une baisse de la moyenne générale, une stagnation de séismes ou un taux de sismicité constant, a souligné l’expert.