Le pic des contaminations a été “très probablement” atteint la semaine du 17 au 23 janvier, a estimé lundi, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, qui a toutefois averti que “au moins deux semaines difficiles nous attendent en termes de cas sévères, critiques et de mortalité”.
“Le pic des contaminations à priori atteint sauf surprise. Omicron est moins grave mais pas non grave”, a souligné M. Merabet sur son compte LinkedIn dans un commentaire sur la situation épidémiologique de l’infection au Covid-19 à la date du 23 janvier 2022.
Le taux de positivité (niveau national) stagne pour la deuxième semaine consécutive à 24,4%, une diminution ayant été observée dans les régions de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi et Souss-Massa, a-t-il relevé.
Le taux de reproduction du SARS-CoV-2 est de 0,98, a-t-il fait noter, précisant que cet indicateur était supérieur à 1 depuis le 21 novembre 2021, soit 62 jours, alors que les nouveaux cas n’ont augmenté que de 7%.
Ainsi, le niveau de transmission du SARS-CoV-2 est élevé sur l’ensemble du territoire national et toutes les régions sont au “niveau rouge”, selon M. Mrabet, qui a relevé que la région de Casablanca-Settat passe cette semaine du niveau très élevé au niveau élevé (la phase descendante a déjà commencé dans la région).
Le risque d’attraper la maladie est élevé, a-t-il mis en garde, appelant tout un chacun à faire attention et à porter le masque en continu, à veiller à l’hygiène des mains, à éviter les rassemblements et à respecter la distance de sécurité avec les autres.
Pour Mouad Mrabet, les données nationales de veille et de surveillance du Covid-19 concordent avec les données internationales. “Omicron est moins grave que Delta, mais aucun n’a dit qu’Omicron est de gravité nulle : attention, la vague actuelle est malheureusement sous-estimée”, a-t-il insisté.