Assia Bensalah Alaoui, l’Ambassadeur Itinérant du roi Mohamed VI, vient d’être portée à la coprésidence de l’OCEMO, l’Office de Coopération Economique pour la Méditerranée et l’Orient qui œuvre à la promotion de acteurs économiques de la région.
Lors de son Assemblée générale tenue le 3 juillet à Marseille, le Conseil d’Administration de l’OCEMO a désigné à l’unanimité Bensalah Alaoui, aux côtés de deux autres coprésidents. Il s’agit du premier Vice-président de la Banque Européenne d’Investissement, Philippe de Fontaine Vive, et Mouïn Hamzé, le secrétaire général du Centre National de la Recherche Scientifique, CNRS. L’élargissement de la présidence à trois personnalités, chacune issue de l’une des trois rives de la Méditerranée, le Maghreb, le Machrek et l’Europe, devrait contribuer à la diffusion des actions et des projets de l’OCEMO et au développement de nouveaux partenariats.
Depuis son lancement en 2011, l’OCEMO agit dans le sens de susciter le dialogue entre les différents acteurs économiques de la région en centrant son action et ses projets sur les enjeux d’avenir : la jeunesse, l’emploi et l’entreprenariat. La plupart des membres sont constitués en réseaux, ce qui correspond à la vocation de l’Office consistant à rassembler ces acteurs, afin de promouvoir leur collaboration en soulignant la complémentarité de leurs missions. L’OCEMO s’appuie sur plus de 180 laboratoires de recherche et 100 écoles ou instituts de formation.
Ainsi, l’OCEMO qui rassemble plus de 550 institutions et représente 100.000 contacts, joue un rôle d’animation entre ces différents réseaux et assure l’ingénierie des projets. Ses modalités d’intervention sont réparties entre la contribution à la production de savoirs et de connaissances, la valorisation des projets à travers leur diffusion et la promotion d’actions concrètes au bénéfice de la coopération économique.
Assia Bensalah Alaoui, également membre du conseil d’Orientation de l’Institut Royal d’Etudes Stratégiques – l’IRES – et universitaire, a indiqué à l’occasion de sa désignation, qu’elle était fière de porter avec l’ensemble des membres « l’espoir que véhicule l’OCEMO d’une Méditerranée, sinon soudée, (car à l’impossible nul n’est tenu), du moins plus solidaire, moins éclatée, mieux coordonnée pour faire face à tous ses défis ». Elle a également fait part de son émotion en tant que marocaine appartenant à l’espace méditerranéen. « Car, dira-t-elle, composante essentielle de l’équilibre géopolitique tripode du Maroc (Saharien, Atlantique, et Méditerranéen), la Méditerranée est aussi une dimension majeure de notre identité plurielle ». Enfin, son émotion en tant que femme d’avoir été désignée à la coprésidence de l’Office, ce qui représente une « reconnaissance de l’action de SM le Roi et de la société civile marocaine pour que la femme participe pleinement, malgré les résistances, à l’avancée démocratique du Royaume ».