Ukraine: L’attaque russe déclenche une tempête de condamnations dans les capitales occidentales

Les condamnations s’enchaînent dans les principales capitales contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, dont les troupes ont pénétré, jeudi matin, en territoire ukrainien depuis la Russie et le Bélarus.

Le président Vladimir Poutine avait annoncé une opération militaire en Ukraine au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU tenait une réunion sur la situation dans ce pays d’Europe de l’Est.

À Washington, le président Joe Biden a dénoncé une « attaque non provoquée et injustifiée ». Dans un communiqué, M. Biden a indiqué que « le président Poutine a opté pour une guerre préméditée qui entraînera des souffrances et des pertes humaines catastrophiques ».

En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, ont annoncé, jeudi, la préparation de nouvelles sanctions européennes contre la Russie.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a, de son côté, appelé à une « réunion urgente de tous les dirigeants de l’OTAN », qualifiant la situation de « catastrophe pour notre continent ».

À l’ONU, le Secrétaire général, Antonio Guterres, a appelé la Russie à retirer ses troupes de l’Ukraine et à épargner au monde une « guerre aux conséquences imprévisibles ».

« Président Poutine, au nom de l’humanité, ramenez vos troupes en Russie! », a lancé M. Guterres devant la presse à l’issue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur l’Ukraine.

En Ukraine même, le président Volodymyr Zelensky a annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Russie. « L’Ukraine se défend et ne renoncera pas à sa liberté », a affirmé M. Zelensky.

Mercredi, l’Ukraine avait commencé la mobilisation de milliers de réservistes, voté l’état d’urgence et annoncé être la cible d’une nouvelle cyberattaque « massive » visant des sites internet officiels.

L’invasion de l’Ukraine a provoqué d’autre part, une dégringolade des principales places financières internationales, alors qu’en Russie, la banque centrale est intervenue pour freiner un plongeon du rouble.

D’autre part, le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi, une première depuis plus de sept ans.