ONU: 17 ONG appellent le Conseil des droits de l’homme « à ne pas abandonner les Algériens » à la répression du régime

Dix-sept organisations non gouvernementales ont interpellé, dans une déclaration commune, le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU sur l’intensification de la répression en Algérie, appelant le Conseil « à ne pas abandonner les Algériens qui se battent pour la défense de leurs droits fondamentaux ».

Cette déclaration prononcée dans le cadre de la 49ème session du CDH à Genève vient corroborer les inquiétudes exprimées « de manière constante », selon les Ongs, par les procédures spéciales et les experts de l’ONU concernant  » les arrestations arbitraires et l’usage illégal de la force, les procès inéquitables, l’utilisation abusive des accusations de terrorisme et les formulations trop vagues dans la législation antiterroriste » en Algérie.

« Au cours des derniers mois, les autorités algériennes ont intensifié leurs manœuvres pour faire taire la dissidence pacifique et étouffer la société civile indépendante », font observer ces ONGs dans leur déclaration, signée notamment par African Defenders (Réseau panafricain des défenseurs des droits de l’homme), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Amnesty International, Human Rights Watch, la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), l’Union autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP), l’institut d’études sur les droits de l’homme du Caire (CIHRS), et l’Alliance mondiale pour la participation citoyenne (CIVICUS).

« Le Conseil ne doit pas abandonner les Algériens qui se battent pour la défense des droits fondamentaux », ont insisté les signataires de la déclaration, soutenue également par le Collectif des Familles des Disparus en Algérie (CFDA), Droits EuroMed, Algérie libre, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), le Service international pour les droits de l’homme (ISHR), Centre Justitia pour la protection juridique des droits de l’homme en Algérie, MENA Rights Group, SHOAA pour les droits de l’homme, et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT).