La décision de la BAD d’établir le Fonds Africa 50 au Maroc est une consécration à la fois pour le royaume et pour la place financière de Casablanca, qui compte désormais plus de 50 sociétés portant le label Casablanca Finance City.
Avec 50 organismes labellisés, CFC réalise ainsi plus de la moitié de son objectif initial, et confirme son attractivité croissante comme centre financier régional et international promu à un rôle de premier plan dans l’intégration financière et le développement en Afrique. Le rythme d’évolution de Casablanca Finance City confirme les prévisions de départ. Car au moment de la création CFC il y a quatre ans, les dirigeants avaient prévu d’atteindre le chiffre de 100 entreprises labellisées pour les prochaines années.
Mais au-delà de la jeune place financière, c’est une confirmation pour le Maroc qui a été choisi parmi neuf pays africains pour abriter le Fonds Africa 50. Un fonds dédié par la Banque Africaine de Développement à la mobilisation de ressources et au financement de grands projets d’infrastructures en Afrique. Doté d’un capital de 3 milliards de dollars, le Fonds devrait progressivement monter à 10 milliards. Africa 50 compte sur la diversité des sources de financement et sera ouvert aux institutions financières internationales, aux fonds souverains, ainsi qu’aux investissements publics et privés et aux fonds de pensions.
Le choix porté par la BAD sur le Maroc n’est pas fortuit. Le royaume offre les conditions politiques et les plateformes économiques et financières les plus appropriées. La stabilité politique et institutionnelle du Maroc, sa résilience économique et son choix stratégique de développer une coopération sud-sud avancée et solidaire avec les autres pays africains, sont autant d’éléments qui ont pesé dans la balance. Pour mener à bien ce grand dessein qui consiste à doter le Continent en infrastructures pour les générations futures en Afrique, les dirigeants de la BAD devaient faire le bon choix.