Hajj: Ahmed Taoufiq donne des détails sur les frais du pèlerinage

Les frais du pèlerinage au titre de l’an 1443 de l’Hégire dépendent du coût des autres éléments qui les déterminent et qui seront annoncés par les autorités saoudiennes compétentes, a indiqué lundi à Rabat le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq.

Le ministère « attend que les autorités saoudiennes en charge du Hajj annoncent les frais du pèlerinage qui couvrent les services de base, à savoir l’hébergement à Mina et Arafat, ainsi que les frais des services supplémentaires » sur ces mêmes lieux, a expliqué Ahmed Taoufiq à la Chambre des représentants.

Il a, dans ce sens, souligné que son ministère allait informer la Commission Royale chargée du pèlerinage des différents éléments disponibles concernant le coût global du Hajj, « en attendant l’annonce par les autorités saoudiennes des éléments restants ».

Le ministre a aussi rappelé que les autorités saoudiennes en charge du Hajj avaient annoncé le 18 avril 2022 les dispositions nécessaires à l’organisation du pèlerinage, à savoir le quota des pèlerins marocains qui est de 45% du quota normal et l’obligation pour la personne autorisée à accomplir le pèlerinage d’être âgée de moins de 65 ans, à condition qu’elle soit vaccinée et auscultée avant le départ pour le pèlerinage.

Dans ce sillage, il a souligné que son département avait appelé la Commission Royale chargée du pèlerinage, qui a tenu une réunion le 21 avril, à l’informer à propos de cette nouveauté, notant qu’ »une délégation du ministère s’est rendue le même jour au Royaume d’Arabie Saoudite pour préparer le Hajj, en particulier l’hébergement à la Mecque et à Médine.

En coordination avec les ministères de l’Intérieur et le ministère de la Santé et de la Protection sociale, les listes des pèlerins marocains qui remplissent les conditions requises ont été établies, tandis que les personnes exclues en raison de la condition d’âge ou du non achèvement du schéma vaccinal conserveront leur droit d’effectuer le pèlerinage l’année prochaine si la condition d’âge est remplie et la vaccination parachevée, a précisé le ministre.