Face à la multiplication des cas de variole du singe en Europe et en Amérique, le ministère de la Santé a préparé un Plan national de surveillance et de riposte contre le Monkeypox, dont aucun n’a été signalé au Maroc.
Les détails de ce plan ont été communiqués, le 20 mai, à l’écosystème de santé, du public comme du privé. Tout cas suspect ou probable doit être immédiatement déclaré à l’autorité sanitaire dont relève la structure sanitaire publique ou privée.
Cette structure coordonne, en urgence, avec le service régional de Santé publique et procède à l’investigation épidémiologique dès que le cas est classé comme cas probable. Pour chaque cas, une fiche d’investigation est renseignée et envoyée au Centre national d’opérations d’urgence en santé publique (CNOUSP).
Pour Dr Tayeb Himdi, chercheur en politiques et systèmes de santé, la découverte de cas de Monkeypox en Europe et en Amérique du Nord « n’est pas pour le moment encore inquiétante ni pour le Maroc ni pour les autres pays ».
« Ces cas de variole déclenchent sur le plan sanitaire des alertes sanitaires et une veille sanitaire à ce sujet de la part des autorités de santé de l’OMS », a expliqué Dr Himdi dans un article intitulé « Situation et alertes sanitaires à surveiller et à suivre, mais sans raisons d’inquiétude pour le moment, ni pour le Maroc ni pour les autres pays »