« My Anoc Market », plateforme de vente des ovins et caprins sans intermédiaire

La plateforme e-commerce « My Anoc Market » de vente des ovins et caprins a été lancée, mercredi à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki.

« MyANOC » est une plateforme créée par l’Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) pour la vente en ligne par les éleveurs des ovins et caprins membres de l’Association, et permet aux consommateurs de se procurer des ovins ou caprins sans avoir à se déplacer, avec un service de livraison au niveau national.

Elle permet ainsi un contact direct entre l’éleveur et le consommateur, minimisant ainsi le problème de multitude des intermédiaires. Elle est également destinée aux opérateurs des viandes rouges (bouchers et chevillards) qui souhaitent acheter des animaux avec des caractéristiques bien déterminées.

La plateforme permet aux acheteurs de visualiser les produits disponibles à la vente avec leurs caractéristiques (race, poids, âge…) et de consulter les données des éleveurs en ligne avec la possibilité de faire des recherches avancées multicritères.

Pour M. Sadiki, cette application permettra aux éleveurs de vendre les ovins sans intermédiaires, et aux consommateurs d’avoir un large éventail de choix en matière de races et de prix, sans devoir se déplacer aux marchés, parfois mal organisés.

Cette initiative, qui fait partie des objectifs de la stratégie de développement agricole à l’horizon 2030 « Generation green », donnera une impulsion à la structuration de la chaîne de production d’ovins et caprins, et de viande rouge en général à l’échelle nationale.

Par ailleurs, le ministre a indiqué que l’offre pour l’Aid cette année est estimée à près de 8 millions de têtes, alors que la demande ne dépasse pas les 5,6 millions, avec des prix au même niveau que ceux de l’année précédente.

Pour sa part, le président de l’ANOC, Abderrahmane Mejdoubi a relevé que cette plateforme digitale était en élaboration depuis deux ans, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, l’ENSA d’Oujda, l’association « soft center ».