Etats-Unis : Biden essaye d’éviter une grève du fret ferroviaire

A l’approche des législatives de mi-mandat, le chef d’Etat américain, Joe Biden, se bat pour éviter une grève dans le transport ferroviaire, ce qui pourrait constituer un dérapage socio-économique défavorable pour lui et sa famille politique.

Les organisations syndicales de ce secteur militent pour une revalorisation salariale et de meilleures conditions de travail. Le président Biden, qui, en règle générale, appuie l’action syndicale, et des représentants de son administration ont pris contact lundi avec les syndicats et sociétés de fret ferroviaire afin d’éviter que les discussions sociales en cours ne mènent à un arrêt de travail, d’après un responsable de la Maison Blanche.

« Une mise à l’arrêt de notre système de fret ferroviaire serait une issue inacceptable pour notre économie », a estimé, de son côté, le département américain du Travail. Cela va effectivement perturber la circulation des marchandises et des passagers. 

Nonobstant ces contacts, deux des 12 organisations syndicales, qui représentent des conducteurs de trains, n’étaient pas encore parvenues à un terrain d’entente sur l’ensemble de leurs revendications. Les aspects financiers étaient d’ores et déjà résolus mais certains points relatifs aux conditions de travail demeuraient en négociation. Les 12 syndicats et leurs employeurs doivent conclure un nouvel accord collectif d’ici le 16 septembre prochain.