L’accord conclu entre Paris et Berlin sur l’approvisionnement en gaz est en passe d’être mis en œuvre.
Annoncé le 5 septembre dernier par le chef d’Etat tricolore, Emmanuel Macron, cet accord de solidarité, ayant pour objectif de renforcer la sécurité énergétique tant de l’Allemagne que de la France, doit se traduire, à partir de la semaine du 10 octobre prochain, par les premières fournitures de gaz à l’Allemagne. En plus, il ne manque plus que la finalisation des travaux sur l’unique point d’interconnexion existant, en Moselle, a fait savoir jeudi la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Dans le même ordre d’idées, GRTgaz suggère de céder cette capacité de 100 GWh/j (gigawattheure par jour) sous la forme d’un produit journalier, réservable du jour pour le lendemain, d’après la CRE.
La France a promis de renforcer son interconnexion gazière avec l’Allemagne afin d’être capable de lui fournir du gaz en perspective de l’hiver prochain et contribuer ainsi à combler la baisse des approvisionnements en gaz russe. En contrepartie, l’Allemagne « se mettra en situation de produire davantage d’électricité et de nous (en) apporter dans les situations de pic », avait assuré le président Macron. Néanmoins, c’est la situation énergétique allemande qui est la plus préoccupante.