L’intégrité territoriale du Maroc reste la principale cause qui préoccupe le peuple marocain, mobilisé derrière son souverain pour la défense de cette cause sacré.
Le peuple marocain attend toujours de la communauté internationale, à travers l’organisation des nations Unis, que le conflit artificiel du Sahara puisse sortir de la léthargie dans laquelle il avait sombré suite à l’avortement de toutes les tentatives de résolution. De ce fait, le règlement du conflit dépend désormais de la volonté de l’ONU à dénoncer les véritables responsables du retard du dénouement de ce différend artificiel. Les arguments pour le faire ne manquent pas.
Dans le discours prononcé par le roi Mohammed VI, à l’occasion l’anniversaire de la marche verte, le 6 novembre 2014, le propos est ferme. Il est temps que cela soit dit publiquement au plus haut niveau : « l’initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir, dans le cadre de la négociation, pour trouver une solution négociable à ce conflit régional […] En clair, on peut négocier avec qui vous voulez de ce que vous voulez et, plus en plus, je suis convaincu que le Sahara est au Maroc comme je suis convaincu que le dialogue ne se fait pas avec la véritable partie prenante à savoir l’Algérie. Le Polisario et les types qui le dirigent, n’étant que de faire valoir d’Alger. Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que partie dans ce conflit, il n’y aura pas de solution. »
Malgré l’exception marocaine reconnue, le royaume n’a su expliquer au monde ce qu’il est réellement laissant des informations fallacieuses ternir son image. Sa politique étrangère doit être hardie et volontariste à tous les niveaux de ses relations extérieures. Si le Maroc entretient de bonnes relations avec la communauté internationale et particulièrement avec les membres permanents du conseil de sécurité les relations avec la France semblent actuellement brouillées. A ce niveau, le Maroc doit, tout en exigent le respect de sa souveraineté, ne pas négliger le fait qu’aucun autre allié international ne pourra remplacer le fond historique et culturel qui lie les deux pays. La diplomatie est une pédagogie faite d’explications et de compromis acceptables par chacune des parties.
Un autre rendez-vous, non moins important, attend les marocains au cours de l’année en cours. Il s’agit des élections électorales, communales, provinciales, régionales et professionnelles et des élections des membres de la chambre des conseillers. Si les pouvoirs législatives et exécutifs s’attellent à préparer tout l’arsenal juridique, législatif et règlementaire pour la réussite du calendrier électorale, la classe politique, quant à elle, se débat malheureusement dans des manœuvres politiques et des manipulations politiciennes trop souvent haineuses et non autour des idées qui doivent conduire les citoyens à choisir leur représentant.
Les ambitions personnelles sont certes légitimes et incontournables mais doivent être misent en perspective avec des sentiments plus détachés et des ambitions plus nobles.
Les citoyens ont soif de croire en des valeurs qui les rassemblent et non des valeurs qui les éloignent les uns des autres mais qui les rapprochent et qui donnent un sens à leur vie quotidienne souvent difficile et un espoir de vie meilleur pour leur descendance. Il faudra aussi accepter que le jeu étant ouvert, une nouvelle classe de femme et d’hommes émergent de nouveaux horizons pour faire entendre des voix nouvelles, des discours novateurs et des pratiques plus honnêtes induisant un renouvellement des élites politiques.
Le Maroc, sous la conduite de son souverain le roi Mohammed VI, sera au rendez-vous pour faire face à tous les défis.
L’année 2015 verra certainement un début du règlement de l’affaire du Sahara marocain. Les consultations électorales locales, régionales et nationales prévues seront les premières sous l’égide de la nouvelle constitution. La démocratie participative est la base de toute démocratie. Chaque force politique doit pouvoir y faire référence pour la réussite de ce grand rendez-vous.