ONU: Des experts et des avocats relèvent la dynamique de soutien international à l’initiative d’autonomie au Sahara

André Grimblatt, docteur en sciences de la Communication à l’Université Paris-Sorbonne s’est insurgé, lundi à New York, contre les violations caractérisées des droits de l’homme auxquelles se livre le groupe séparatiste armé du « polisario » dans les camps de Tindouf (Sud-Ouest de l’Algérie).

“Ce groupe armé (+le polisario+) perpètre des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et sème l’instabilité dans la région”, a dénoncé l’expert français devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, relevant que ces milices s’adonnent aussi à l’embrigadement et l’endoctrinement des enfants, outre le détournement des aides humanitaires destinées aux populations séquestrées des camps.

D’atres pétitionnaires ont réaffirmé, lundi à New York, la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie qui demeure la “seule et unique” solution au différend régional autour du Sahara.

“En 2007, le Maroc a présenté l’initiative d’autonomie comme la base solide de négociations pour parvenir à une solution politique définitive, juste et acceptée par toutes les parties”, a ainsi souligné Mohamad Ziyad Aljabar, du Groupe d’amitié maroco-palestinien, relevant que le règlement de ce différend régional passe inéluctablement par l’autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc.

Il a, dans ce cadre, mis en avant la dynamique de soutien international en faveur de cette initiative et aux droits légitimes du Royaume sur son Sahara, en citant la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et l’appui sans équivoque de plusieurs pays européens au plan d’autonomie, avec à leur tête l’Espagne et l’Allemagne.

Relevant que le Maroc a, depuis des années, réitéré sa main tendue à l’endroit de l’Algérie, à travers des initiatives de SM le Roi Mohammed VI et Ses appels pour la réouverture des frontières et la résolution des problèmes en suspens, l’intervenant a déploré que la décision « injustifiée » de l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc s’inscrit en porte-à-faux des attentes et aspirations des peuples maghrébins au renforcement de la coopération pour relever les défis communs.

“L’Algérie est appelée aujourd’hui à faire preuve de sagesse et de s’engager avec sérieux dans le processus des tables-rondes conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité pour parvenir à une solution définitive à ce différend régional sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie”, a-t-il souligné, tout en mettant en garde contre les menaces que représente le groupe séparatiste du “polisario” pour toute la région.

M. Aljabar a par ailleurs fait remarquer que la question du Sahara marocain ne ressemble en aucun cas à la question palestinienne, soulignant que SM le Roi Mohammed VI n’a eu de cesse de réaffirmer que le Maroc place toujours la cause palestinienne au même rang que la question du Sahara marocain et que l’action du Royaume en vue de consacrer sa marocanité ne se fera jamais, ni aujourd’hui ni dans l’avenir, au détriment de la lutte du peuple palestinien pour recouvrer ses droits légitimes.

De son côté, Erika Botero, avocate et membre fondateur de Derechos Humanos sin Fronteras, a dénoncé l’embrigadement et l’endoctrinement des mineurs dans les camps de Tindouf par les milices séparatistes armées du “polisario”.

“Des mineurs continus d’être recrutés dans les camps de Tindouf pour nourrir en eux la voracité de la guerre”, s’est-elle indignée, relevant que les organisations civiles, les victimes et les défenseurs des droits de l’homme dénoncent depuis plusieurs années ces pratiques auxquelles se livrent ce groupe armé sur le territoire algérien.

Ces pratiques sont en augmentation dans ces camps sans la possibilité que ces enfants et leurs familles puissent porter plainte contre ce groupe pour toutes ces violations, a ajouté la pétitionnaire.