L’imam franco-marocain Hassan Iquioussen a été libéré lundi matin de la prison belge de Tournai, avant d’être placé sous bracelet électronique et restera assigné à résidence à Jemappes, non loin de la ville de Mons.
Ce prédicateur avait échappé à la justice française en trouvant refuge en Belgique après l’annonce de son expulsion vers le Maroc, par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
Il est sorti du centre pénitentiaire de Tournai lundi. Ce n’est pas véritablement une libération, étant donné que le prêcheur est assigné à résidence. Placé sous bracelet électronique, Iquioussen ne pourra pas quitter même à une petite , son lieu de résidence.
Lundi aux alentours de 10h00, l’imam Iquioussen a été acheminé au niveau d’un domicile privé à Jemappes, à proximité de Mons, où il avait été arrêté fin septembre dernier par les forces de l’ordre belges.
La décision de placer cet imam sous bracelet électronique avait été prise environ deux semaines avant sa libération, mais la justice belge a dû étudier le domicile et s’assurer que tout le dispositif de surveillance pouvait y être installé.
L’imam Iquioussen est dans l’obligation de se présenter à la prison de Tournai jeudi prochain, date à laquelle la cour d’appel de Mons statuera sur le mandat d’arrêt européen émis à son encontre. En première instance, le tribunal de Tournai s’était opposé à son exécution.
Natif à Denain (France) et membre de Musulmans de France, une organisation réputée proche de la confrérie des Frères musulmans, Iquioussen est un des fondateurs des Jeunes musulmans de France et fut surnommé le «prêcheur des cités»