Ce qui devait arriver arriva. Après tant d’intrigues et de tripotages, l’ex-capitaine Mustapha Adib est tombé bas en mordant la main qui l’a aidé, après avoir déchiré effrontément sa carte d’électeur, hier à proximité de la résidence royale de Betz.
En se retournant contre Paris de façon aussi insolente, Mustapha Adib fait preuve d’une ingratitude inqualifiable envers la France qui lui a généreusement tendu la main, estime un observateur très au fait du dossier.
Visiblement manipulé par des forces obscures, Adib s’en est pris à plusieurs responsables marocains qui étaient de passage à Paris. Il y a quelques mois, il avait protesté contre le général Abdelaziz Bennani alors que l’officier supérieur se trouvait sur son lit d’hôpital au Val de Grâce. Plus récemment, il s’est mis dans la tête de protester contre la présence du roi Mohammed VI en visite privée en France, mais n’a réussi à rassembler que 5 personnes devant la résidence du souverain à Betz.
Se rendant compte que ses agitations restaient désespérément sans écho, l’ancien capitaine s’est retourné contre les autorités locales de l’Oise et de Paris. Réelle persécution ou délire paranoïaque, le fait est que Mustapha Adib a décidé de changer son fusil d’épaule. Il s’est ainsi mis à dénoncer des tracasseries sécuritaires, allant jusqu’à détruire en public sa carte d’électeur.
Devant un tel déni, les autorités françaises ne devraient certainement pas rester silencieuses, estime notre source. Celle-ci considère d’ailleurs que l’ex-capitaine Adib est manipulé par des forces obscures, vraisemblablement contrariées par le récent réchauffement des relations maroco-françaises après une année de brouille diplomatique.