La 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) s’est close dimanche matin après l’adoption d’un texte sur l’aide aux pays pauvres affectés par le réchauffement climatique mais sans ambitions supplémentaires pour la diminution des gaz à effet de serre sur la planète.
«Ça n’a pas été facile, mais nous avons finalement rempli notre mission», a déclaré Sameh Choukri, le président égyptien de la COP27. Après de nombreux compromis, un texte final appelant à une baisse rapide des émissions de CO2, mais sans ambition nouvelle, en comparaison à la dernière COP de Glasgow en 2021, a été adopté.
« Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant – et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu», a déploré le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au terme de la conférence de Charm El-Sheikh. Dans le même ordre d’idées, l’Union Européenne (UE) s’est dit « déçue » par l’accord sur les émissions.
Cependant, la COP27 a été marquée par l’adoption d’une résolution sur la compensation des dégâts causés par le réchauffement climatique dont sont déjà victimes les pays les plus pauvres.
Ce dossier a fait l’objet d’un accord de dernière minute qui acte le principe de la création d’un fonds financier spécifique même si bon nombre de questions sont demeurées en suspens et le montant d’aide retenu est selon les observateurs, dérisoire par rapport aux énormes dégâts occasionnés par les catastrophes naturelles engendrées par les changements climatiques pour les pays pauvres.