Des perturbations majeures sont attendues ce mardi suite à une nouvelle grève du personnel des chemins de fer britanniques, alors que le Royaume-Uni est confronté, à l’approche des vacances, à des mouvements sociaux historiques face à la cherté du coût de la vie.
Le syndicat RMT a affirmé que 40.000 de ses adhérents qui travaillent sur le réseau Network Rail et 14 compagnies ferroviaires rejoindront le mouvement prévu mardi et mercredi, vendredi et samedi, ainsi que quatre jours en janvier.
Des agents de sécurité de l’Eurostar aux agents de la police des frontières qui contrôlent les passeports dans les aéroports, obligeant le gouvernement à prévoir de déployer des militaires pour effectuer ces contrôles, les transports sont particulièrement concernés par les mouvements sociaux de fin d’année.
Le secteur de la santé, où les infirmières observeront une grève inédite ce jeudi et le mardi 20 décembre, rejoints par les ambulances paramédicaux, est également très touché.
Plusieurs secteurs de l’administration sont également touchés. Le secteur privé n’est pas épargné, le syndicat Unite évoquant la menace d’une grève chez le brasseur Greene King et d’une pénurie de bière pour les fêtes de fin d’année.
Toutes ces revendications tournent autour de l’inflation qui a atteint plus de 11% alimentée par les prix de l’énergie, notamment sous l’effet de l’invasion russe de l’Ukraine. Loin de céder, le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a promis mercredi dernier, d’introduire de «nouvelles lois dures» pour faire face aux conséquences des grèves.