le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kamel Baddari, a lancé ce lundi à Alger, la première plateforme numérique d’enseignement de l’anglais en faveur des enseignants universitaires appelés à mieux encadrer non seulement les futurs formateurs algériens mais également les étudiants.
Le gouvernement algérien fait ainsi un nouveau pas dans son projet de promotion de l’enseignement de l’anglais, après avoir introduit, pour la première fois, la langue de Shakespeare dans les programmes de l’enseignement primaire.
Ladite plateforme a été mise sur pied en collaboration avec l’université américaine Massachussetts Institute of Technology (MIT) et devrait profiter selon le ministre Baddari, à 30.000 enseignants universitaires.
«L’Algérie devient le seul pays africain à se doter de cette plateforme numérique avec l’accompagnement de l’université MIT », s’est-il réjoui, ajoutant que les professeurs qui se formeront à travers cette plateforme seront à même d’atteindre les niveaux B2 voire C1.
En dehors de la formation des professeurs aux niveaux inférieurs, le projet du gouvernement algérien a aussi pour objectif de généraliser l’enseignement des filières scientifiques en anglais à l’université, en lieu et place du français qui est employé entre autres pour l’enseignement de la médecine et des sciences et techniques.