Les appels à protester massivement au Brésil, émis par les partisans de l’ex-dirigeant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, ont été très timidement suivis mercredi.
La sécurité avait été renforcée à Brasilia et sur toute l’étendue du territoire national, par crainte de nouveaux troubles et ce 72 heures après l’envahissement de certaines institutions à Brasilia par ces protestataires.
Des appels à manifester mercredi soir dans diverses grandes métropoles brésiliennes afin de « reprendre le pouvoir » avaient été relayés sur les réseaux sociaux, par des partisans de l’ancien chef d’Etat brésilien, Jair Bolsonaro.
En réaction, des éléments des forces de l’ordre ainsi que des camions anti-émeutes et un hélicoptère avaient été déployés mercredi à Brasilia, mais aucun protestataire ne s’était présenté pendant la première heure du rassemblement qui devait commencer à 18h (heure locale).
Pour ce qui est de Rio de Janeiro, la police surveillait le point de rassemblement, mais les protestataires n’ont pas fait le déplacement. A Sao Paulo, seuls deux jeunes ont emprunté l’avenue Paulista, vêtus de T-shirts jaunes et verts, les couleurs de l’étendard national devenues caractéristiques des protestations pro-Bolsonaro.
D’après les résultats d’une enquête rendus publics mercredi par la société Atlas Intelligence, la majorité des citoyens brésiliens sont défavorables à ce qui s’est passé, mais 18,4 % sont d’accord avec la violente protestation qui a eu lieu à Brasilia et 10,5 % jugent que l’envahissement du siège des institutions publiques a été « tout à fait justifié ».