Près d’un an après le début du conflit, le chef d’état-major norvégien Eirik Kristoffersen a affirmé dans une interview à la chaîne TV2 hier dimanche que « les pertes russes commencent à approcher environ 180 000 soldats morts ou blessés », et que « les pertes ukrainiennes sont probablement au-delà des 100 000 morts ou blessés », sans compter 30 000 civils tués. Il n’a pas précisé l’origine de ces chiffres.
La Russie et l’Ukraine n’ont pas donné de bilans fiables de leurs pertes depuis des mois. En novembre, le chef de l’armée américaine Mark Milley avait affirmé que l’armée russe avait subi des pertes de plus de 100 000 morts ou blessés, avec un bilan « probablement » similaire côté ukrainien. Ces chiffres ne peuvent pas être vérifiés de source indépendante.
Mais le haut-gradé norvégien affirme que, malgré ses lourdes pertes, « la Russie est en mesure de continuer cette guerre pendant pas mal de temps », citant les capacités de mobilisation et de production d’armement de Moscou.
Le général norvégien a également appelé à livrer rapidement des chars de combat à l’Ukraine, un dossier freiné jusqu’ici principalement par l’Allemagne. La livraison à l’Ukraine des tans allemands Leopard, des chars lourds présents dans les rangs de plusieurs autres nations européenne, dont la Norvège, est en théorie soumis au feu vert allemand.
Sur le terrain, les combats continuent de faire rage à Donetsk et Kherson. Et les Russes poursuivent leur avancée en direction de deux villages de la région de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, où les affrontements avec les troupes de Kiev se sont intensifiés la semaine passée.