La nouvelle cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni a totalisé mardi 100 jours à la tête de l’exécutif, avec un bilan jugé plutôt favorable par moult observateurs.
Ses partenaires européens s’attendaient à des tensions, mais la Première ministre italienne a opté pour faire profil bas. En matière d’économie par exemple, elle n’a presque rien changé au budget de rigueur préparé par le précédent chef du gouvernement italien, Mario Draghi.
C’est vrai que c’était difficile de faire autrement, son pays étant l’un des bénéficiaires du plan de relance européen, soient 190 milliards d’euros de subventions et de prêts qui ne seront décaissés qu’en cas de conformité aux réformes validées.
Par ailleurs, Giorgia Meloni a dépêché à Bruxelles son ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, qui est l’un de ses collaborateurs les plus modérés et même un ancien président du Parlement.
Pour ce qui est de l’immigration, la Cheffe de l’exécutif italien n’a pas fait d’annonces radicales et extrémistes, que d’aucuns redoutaient. Toutefois, son administration perturbe considérablement les opérations de sauvetage des migrants en Méditerranée.
A l’heure actuelle, Giorgia Meloni est à 46 % d’opinions favorables. Cette cote flatteuse est notamment due à sa prudence, qui lui a permis d’éviter tout impair majeur.
Néanmoins, ses partisans lui reprochent d’avoir d’ores et déjà mis une croix sur trop d’engagements ou encore d’avoir pris des décisions défavorables à son camp.