Le potentiel de l’hydrogène vert au Maroc sera au cœur de la 13ème édition des Tables Rondes de l’Arbois et de la Méditerranée, plateforme d’échanges directs entre scientifiques et grand public, qui s’ouvre, mercredi, à Aix-en-Provence en France.
Organisée par l’Université Mohammed VI Polytechnique, en collaboration avec l’Université Aix-Marseille et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), cette édition, placée sous le thème « L’Hydrogène demain : mythes et réalités », met en lumière le développement de nouvelles sources d’énergies renouvelables, au premier rang desquelles l’hydrogène vert, indique un communiqué des initiateurs.
Aussi, l’édition 2023 explore les défis et les opportunités que représente l’hydrogène vert dans la lutte contre le réchauffement climatique, le but étant de proposer un modèle énergétique décarboné en Europe, en Afrique et dans le monde.
À l’occasion de cette 13ème édition, plusieurs personnalités de haut niveau débattront et proposeront des pistes de solutions autour de l’hydrogène vert dans la diversification des sources d’énergies au Maroc et sur le reste du continent africain. Au total, un millier de participants sont attendus.
« Traiter des enjeux et des opportunités offertes par l’hydrogène vert est indispensable pour penser un avenir décarboné. Cela est d’autant plus crucial que l’Afrique dispose d’un potentiel de production sans égal. Quant au Maroc, l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI permet de faire du pays un acteur moteur dans la stratégie de diversification des sources d’énergies », affirme le président de l’Université Mohammed VI Polytechnique, Hicham El Habti, cité dans le communiqué.
Pour, Daniel Nahon, Fondateur des Tables Rondes de l’Arbois et de la Méditerranée, il s’agit pour le comité scientifique de l’événement de « formuler des recommandations concrètes afin d’accroître la production d’hydrogène renouvelable dans le monde et notamment en Afrique ».
Au Maroc, le groupe OCP est à l’avant-garde d’une révolution verte en Afrique avec le développement d’une agriculture plus respectueuse des sols mais aussi le développement de nouvelles sources d’énergies renouvelables.