Nouvelles sanctions de trois pays anglophones contre la Russie

A la veille de l’ouverture du Sommet du G7 à Hiroshima, au Japon, Londres, Ottawa et Washington ont annoncé de nouvelles sanctions «significatives» contre la Russie dans le but d’affaiblir sa « machine de guerre ». 

Le Royaume-Uni a annoncé ce vendredi de nouvelles sanctions contre le secteur minier russe, ciblant les importations d’aluminium, de diamants, de cuivre et de nickel, dans le but de restreindre la capacité de Moscou à financer sa guerre en Ukraine. 

En 2021, la Russie a exporté des diamants pour un montant estimé entre  4 et 5 milliards de dollars. Les Emirats arabes unis, l’Inde et la Belgique, qui est membre de l’Union européenne, figurent parmi les principaux importateurs des diamants russes. Les Etats-Unis constituent également un marché important pour ces produits finis de la Russie. 

Un responsable du gouvernement fédéral du Canada a confié ce vendredi à la presse locale que certaines sanctions en cours de préparation viseront des entreprises russes impliquées dans la technologie militaire, tandis que d’autres concerneront les violations des droits de la personne, notamment le transfert d’enfants ukrainiens vers la Russie. 

Un haut responsable de l’administration de Joe Biden, a indiqué que les nouvelles sanctions américaines ont pour objectif de restreindre de manière importante l’accès de la Russie à des produits nécessaires à ses capacités de combat. 

Les nouvelles sanctions de Washington, empêcheront environ 70 entités en Russie et dans d’autres pays de recevoir des biens américains exportés, et viennent s’ajouter à la liste noire du département américain du Commerce. 300 nouvelles sanctions viseraient également des personnes, des organisations, des navires et des avions russes en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. 

Les chefs d’Etat et de gouvernement du G7, dont le sommet se tient du vendredi 19 mai à dimanche prochain à Hiroshima, à l’Ouest du Japon, devraient discuter d’une série de nouvelles sanctions contre la Russie. 

Les dirigeants des pays occidentaux devraient aussi s’efforcer de renforcer les sanctions existantes et de lutter contre leur contournement, de restreindre l’accès de Moscou au système financier international et de s’engager à geler les avoirs russes jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine.