Les autorités israéliennes et égyptiennes font preuve de retenue après une fusillade meurtrière à leur frontière

Trois militaires israéliens et un agent de police égyptien ont été tués samedi dernier à la frontière entre ces deux pays, lors d’une fusillade rarissime. Nonobstant les « zones d’ombre » sur cet échange de tirs, les deux Etats ont réaffirmé, le même jour, leur volonté de coopérer en faisant preuve de retenue.

D’après les forces armées égyptiennes, un «membre des forces de sécurité (égyptiennes) pourchassant des trafiquants de drogue» a traversé un checkpoint entre les deux pays, ce qui a provoqué un «échange de tirs ayant fait trois morts côté israélien», en plus du décès du policier égyptien.

Les dépouilles de deux militaires israéliens, tués par balles, ont été découvertes dans la matinée de samedi, au niveau d’un poste de garde, à proximité de la base militaire de Harif, située à une centaine de kilomètres au sud de la bande de Gaza, non loin de la frontière avec l’Egypte, a précisé un porte-parole militaire israélien, selon lequel l’assaillant s’est vraisemblablement « infiltré » depuis le pays des pharaons. 

Il s’en est suivi une traque pour mettre la main sur le tueur présumé, et «à midi», il a été repéré sur le sol israélien, ont précisé les forces armées israéliennes dans un communiqué.

Cela a donné lieu à une fusillade et l’assaillant, identifié comme étant un agent de police égyptien, a été abattu ainsi qu’un troisième militaire israélien.