Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak en visite à Washington, a annoncé hier mercredi, en marge d’une rencontre avec le président américain, Joe Biden à la Maison Banche, que le Royaume-Uni va accueillir, d’ici l’automne prochain, le premier sommet consacré à l’intelligence artificielle, ses problématiques et sa régulation.
Le chef du gouvernement britannique a souligné que l’objectif de ce sommet serait de parvenir à une approche globale afin de limiter les risques liés à cette technologie.
Un porte-parole du Chef de l’exécutif britannique a confié à la presse que ce sommet devrait rassembler «des pays ayant une approche similaire» afin de poser les bases d’une régulation.
Il a également précisé que l’idée du sommet ne vise pas à contrecarrer l’exploitation de l’IA que pourraient en faire des Etats autoritaires tels que la Chine ou la Russie. Mais cette précision ne devrait pas suffire pour apaiser les potentielles tensions qui ne devraient pas manquer d’émerger en même temps que cette nouvelle technologie.
L’idée du sommet à venir au Royaume-Uni répond à la volonté de ce pays d’accueillir à terme, le siège d’un potentiel régulateur mondial de l’intelligence artificielle, une volonté qui ne tient pas debout, puisque l’Union européenne et les Etats-Unis ont d’ores et déjà entamé les discussions à ce sujet.